Vertiges
Vertiges
Sur les traces de Stendhal, Kafka, Casanova, dans un vertigineux jeu de pistes et de doubles qui le mène à travers l’Italie et dans l’Allemagne de son enfance, W. G. Sebald découvre les racines et les parentés de sa propre mélancolie. En un « voyage » qui marie imagination et érudition, faits divers et souvenirs, texte et photographies, il met en scène la capacité de l’esprit à ressusciter une réalité enfouie, ensevelie — celle que le temps a recouverte, mais à laquelle l’acte d’écrire peut donner accès : encore faut-il s’abandonner à tel vertige… Ainsi se dresse comme « en passant » un tableau de la destruction de la vie par la civilisation : obsédante perception qui accompagne le mélancolique dans son inguérissable empathie, sur le chemin de son art.
Jean-Luc –