Un paradis se meurt
Un paradis se meurt
Le testament d’Alain Gerbault. Son chant d’amour à la Polynésie. Et le plus terrible des réquisitoires — ne voulait-il pas lui donner le sous-titre « Sous la civilisation blanche sans merci » ? Il lui consacra ses dernières années, ses dernières forces : dresser une stèle, un mémorial à la culture polynésienne qui mourait sous ses yeux, sauver coûte que coûte la mémoire de ce paradis assassiné. Il y a dans ce texte tendu, âpre, bouleversant, traversé d’éclairs émerveillés, dont on se demande bien comment il avait pu si longtemps rester oublié, la même ambition que dans Les Immémoriaux de Segalen. Ce livre dérangeant, parce qu’il brisait trop de tabous, et ne donnait pas à la France le beau rôle, fut fraîchement accueilli, à sa parution en 1949.
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Aline –