Quand les écrivains s’arrêtaient à Ceylan (1885-1929)
Quand les écrivains s’arrêtaient à Ceylan (1885-1929)
Depuis Paul et Virginie, les îles fascinent les Français. Les Antilles, La Réunion, Maurice, Tahiti ou Ceylan abritent leurs rêves d’exotisme et leurs plaisirs imaginaires. À Paris, dans les années vingt, on chante Idylle à Colombo. Ceylan, l’antique Taprobane, n’est cependant pas une île comme les autres. Sur de nombreuses mappemondes médiévales, elle est située à proximité du Paradis. « Elle n’en est séparée que par une quarantaine de milles italiens », précise même Jean de Marignolli légat du pape, qui, en 1350, a visité l’île verte. Étrange Ceylan. Sur la pointe de l’une de ses montagnes, étroite comme une tête d’épingle, se frottent les légendes. Au sommet de l’Adam Peak, l’on voit une empreinte géante. Les catholiques affirment qu’elle est celle du pied d’Adam ; les bouddhistes disent qu’elle est due à celui de Bouddha. À quoi les hindous de l’île répliquent qu’elle a pour origine le pied de Vishnou. En cette confrontation des récits réside, sans doute, le secret de l’attraction de Ceylan. L’île aux divins trésors ouvre sur un domaine où circulent des mythes assez vieux pour offrir à l’Occident quelque chose de neuf et où s’allient réalisme et fantaisie, ascétisme et sensualité. Pour découvrir et comprendre l’antique Lanka, il n’est pas de récits plus plaisants que ceux des écrivains réunis dans ce recueil.
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