L’Oiseau-foudre
L’Oiseau-foudre
En 1955, un Anglais de seize ans, Adrian Boshier, s’aventura seul dans le bush africain, où il passa les deux décennies suivantes à décrypter un passé riche de réponses valables pour notre époque. Explorant des zones où fossiles, peintures pariétales, outils en pierre et anciennes mines abondent, Boshier finit par réunir des éléments d’une valeur assez importante pour passionner le musée de l’Homme et de la Science à Johannesburg. Surnommé « l’homme de l’esprit » par ceux qu’il côtoyait, en raison de sa prédisposition aux crises d’épilepsie et de sa mystérieuse capacité à négocier avec les serpents, Boshier apprit à survivre dans un milieu naturel plein de risques. Il essaya aussi de s’intégrer dans un univers où la limite est floue entre réel et surnaturel. Dans la veine de Thor Heyerdahl et de Carlos Castaneda, Lyall Watson — qui connut personnellement ce « romantique, enclin aux gestes extravagants, aux idéaux impossibles, et condamné à être déçu en ce monde » — nous livre à la fois une aventure vécue et la très prenante description d’une Afrique éternelle.
Aline –