L’Inde sans les Anglais
L’Inde sans les Anglais
En 1884, Pierre Loti s’arrête pour une courte escale sur la côte du Malabar, à Mahé. Plus de quinze années plus tard, l’Académie française lui confie la mission de porter en mains propres au Maharajah du Travancore la Croix de chevalier dans l’ordre des Palmes académiques. C’est l’occasion pour Loti de parcourir durant plusieurs mois cette Inde au début du XXe siècle. De la côte Malabare, il se rend à Pondichéry après avoir visité les temples de Madurai et de Tanjore et assisté à la fête du chariot de Sri Rangam entre autres lieus de pèlerinage, puis il remonte lentement vers Hyderabad, visite les grottes fantastiques d’Ellora et atteint le Rajasthan alors dévasté par une effroyable famine. Après Udaipur et Jaipur, Loti n’a plus le courage d’affronter cette misère et annule sa visite de Bïkaner. Il se dirige ensuite vers Bénarès découvrant en route le Taj Mahal à Agra et la formidable forteresse de Gwalior. Le livre se termine sur les rives sacrées du Gange où il rencontre les sages de l’Inde.
Aline –