Les Sirènes du Transsibérien
Les Sirènes du Transsibérien
Après Saint-Jacques-de-Compostelle, Hervé Bellec reprend sa plume d’écrivain-voyageur et nous entraîne vers un autre voyage initiatique, à bord du mythique Transsibérien, au cœur de l’hiver russe, jusqu’à la ville de Vladivostok. Une plume alerte et précise, beaucoup d’humour et d’humanité, un savoir-voir et un billet de train pour Vladivostok sont les ingrédients de ce récit envoûtant et profond, qui nous mène loin, très loin, dans un pays sans fin nommé Russie ! La taïga sibérienne est de loin la plus grande forêt du monde puisqu’elle représente le tiers de la surface boisée de la planète et par là même demeure une des principales réserves d’oxygène de la biosphère. En Sibérie, elle occupe une bande de 1 000 kilomètres de large sur 5 000 de long. Les pins, les mélèzes, les cèdres et les bouleaux se succèdent inlassablement et, quand on regarde à travers la vitre du train, on a parfois l’impression de voir défiler le plus long code-barres du monde. C’est à mourir d’ennui et, bizarrement, on n’en meurt pas.
« On dit que le Transsibérien est un train de légende. À mon sens, c’est plutôt un train de réalités, passées ou présentes, avec une histoire faite de sang et de larmes, avec des voyageurs en chair et en os. De Brest à Vladivostok, c’est-à-dire des deux points les plus opposés de l’Eurasie, via Moscou, la ville aux mille surprises, mon périple n’aura duré qu’une quinzaine de jours. Quinze jours à travers la Sibérie au cœur de l’hiver le plus cinglant. À mourir de froid et pourtant, je n’en ai rapporté que de la chaleur. »
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