L’Asile des heureux
L’Asile des heureux
Pour tenter de sauver son fils, devenu fou à la suite de répressions policières, Siana l’a conduit en Suisse, dans un établissement psychiatrique où ont trouvé refuge nombre de persécutés politiques. La jeune femme n’en repartira qu’après s’être rendue à l’exigence surprenante du médecin-chef : qu’elle raconte tout, qu’elle avoue tout de sa propre vie. Douloureux, indiscret, son récit prend la forme d’une confession — celle d’une bourgeoise éprise de romanesque mais trop rangée, qui jusqu’alors n’a pas assumé ses opinions et ses aspirations les plus intimes. Le retour de Siana et de son fils en Bulgarie, leurs démêlés avec la dictature fasciste des années vingt et trente, et surtout une histoire d’amour hors du commun donnent à ce livre un caractère, tout à la fois européen, slave et oriental, qui allie le ton de la confidence aux élans d’un grand roman de passion, d’aventures, d’apprentissage de la liberté.
Aline –