L’Afrique par monts & par chevaux
L’Afrique par monts & par chevaux
Évoquer la place, le rôle, l’importance du cheval en Amérique n’étonne personne. L’Amérique, c’est bien connu, grouille de ponies tachetés et de mustangs indomptables que des chuchoteurs surdoués parviennent tout de même à dompter. L’Amérique, on a tous vu ça, est peuplée de cow-boys et d’Indiens qui galopent à tout bout de films. Évoquer la place, le rôle, l’importance du cheval en Europe ? Rien de plus banal. Tout le monde le sait : les vrais pur-sang sont nécessairement anglais, les bons sauteurs allemands et les chevaux doués pour la cabriole hispaniques. La place, le rôle, l’importance du cheval en Asie ? Oui, on en a entendu parler : les hordes mongoles, les tombes des empereurs chinois remplies de chevaux en terre cuite. En Orient, c’est pareil. Les Arabes, les Mamelouks, les Spahis : toutes ces peuplades pagailleuses se chamaillaient à cheval. Mais l’Afrique, ça non. Nul n’a jamais entendu dire qu’il y avait des chevaux en Afrique — ou que les pauvres haridelles qui y subsistent y aient la moindre importance. Erreur ! Grossière erreur, que Jean-Louis Gouraud, qui sillonne l’Afrique depuis si longtemps (il a été rédacteur en chef de jeune Afrique pendant sept ans) s’attache à réparer ici, à sa manière, c’est-à-dire avec un peu d’humour et beaucoup d’amour. Symbole de pouvoir, monture de guerre, objet de culte. Contrairement à ce qu’on croit, en Afrique, le cheval est omniprésent : dans l’histoire, les croyances, la sculpture, les contes, la littérature — mais aussi dans la vie politique, la vie quotidienne et la vie tout court. Une vraie découverte !
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Aline –