Je ne songe qu’à vivre
Je ne songe qu’à vivre
Avant d’être torturé puis fusillé par les Allemands en 1941 et de devenir un héros, un résistant « qui croyait au ciel » célébré dans le poème d’Aragon, Honoré d’Estienne d’Orves, officier de marine, fut un amoureux fou de mer et de littérature. Cousin de Saint-Exupéry qu’il encouragera à publier son premier roman Courrier Sud et de Louise de Vilmorin, romancière et épouse de Malraux, Estienne d’Orves s’embarque dès 1925 à bord des prestigieux croiseurs de la marine française pour deux tours du monde. De Toulon à Port-Saïd en passant par Hong Kong, Shanghaï, Le Caire ou Djibouti, il va sillonner les océans du globe, découvrir le monde et rédiger plusieurs journaux de bord. Écrits au crayon sur de petits carnets, ces textes au style vif et imagé sont restés jusqu’ici inédits, presque secrets. Sa veuve les avait enfermés au fond d’une valise après la mort de son jeune époux en 1941 et les gardait comme autant de reliques précieuses qu’elle n’autorisait personne, pas même ses enfants, à consulter. Aujourd’hui, les derniers descendants d’Honoré d’Estienne d’Orves ont accepté de publier ces carnets de voyage présentés et annotés par Étienne de Montéty, rédacteur en chef du Figaro littéraire et biographe d’Honoré d’Estienne d’Orves.
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