Bref été au Spitzberg
Bref été au Spitzberg
Le Svalbard, c’est loin. C’est froid aussi, très froid, même au cœur de son bref été où jamais le soleil ne se couche. Quand on vit au bord de la Garonne, on se demande parfois comment il est possible de survivre aux rigueurs climatiques du nord de la Loire. Alors le Svalbard ! C’est peut-être justement pour ça qu’Aurélie Corbineau ira vivre ce bref été au Svalbard. Cet archipel la fascine, avec son mythique Spitzberg, rugueux amas minéral qui lui rappelle la terre et les matières qu’elle travaille dans son métier de fresquiste. Mais c’est encore plus pour rencontrer les gens qui s’accrochent à ces récifs : un millier de Norvégiens (concentrés à Longyearbyen et vivant plutôt bien des 40 000 touristes annuels), des Russes, deux fois plus nombreux (qui survivent plus loin, autour de Barentsburg, dans des conditions plutôt rudes), et quelques « passagers du froid » venus d’un peu n’importe où et échoués là. Ces rencontres, pour chaleureuses qu’elles soient, n’évitent pas à Aurélie la découverte d’un état qu’elle ignorait : l’ennui. Et le Svalbard est une prison. Le récit brut d’un parcours initiatique.
Expédié sous 2 à 5 jours
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.